Orchestre Elektra

Marc GIRARDIN

Violon

Comment as-tu découvert ton instrument ?

Mon père (musicien) m’avait offert un violon lorsque j’avais 3 ans, comme un jouet pour le gamin fasciné par la musique que j’étais. J’ai ensuite commencé à apprendre le piano mais cet instrument ne me convenait manifestement pas. A 6 ans, mes parents ont compris qu’il fallait chercher un autre instrument. Puisque j’étais encore trop jeune pour jouer d’un instrument à vent, je suis revenu vers le petit violon-jouet un peu par hasard : bonne pioche, je ne l’ai plus lâché depuis !

Quel est ton métier ?

Je suis ingénieur maintenance chez EDF.

Un compositeur ou compositrice que tu aurais voulu (ou que tu voudrais) rencontrer ?

Les compositeurs que j’admire sont le plus souvent de grands névrosés que je préfère ne connaître qu’à travers leur musique… En revanche, assister à un échange entre Beethoven et Stravinsky, ou entre Bach et Schönberg, serait passionnant.

Quelle œuvre rêves-tu de jouer un jour avec l'Orchestre Elektra ?

En commençant dès le premier concert par la 4ème symphonie de Mahler avec son solo démoniaque de violon désaccordé, c’est déjà un rêve qui se réalise !

Pour le futur, j’aimerais explorer la musique dite contemporaine (celle d’après 1945) que l’on joue trop rarement en tant que musiciens amateurs. Et quitte à rêver, la Turangalila-Symphonie de Messiaen.

Une anecdote concernant ta vie de musicien ?

Lors d’un stage étudiant au Japon où j’avais emmené mon violon, ma famille d’accueil m’avait demandé de jouer lors d’un dîner auquel elle assistait. Mes 3 mots de vocabulaire japonais ne me permettaient pas de comprendre quoi que ce soit aux conversations et la soirée semblait pour le moins originale. Toutefois, l’hôte a semblé emballé par les morceaux de violon que j’ai joués et m’a offert une figurine miniature assez étrange. Le lendemain, en échangeant avec d’autres familles, j’ai compris que j’avais joué pour un ponte local des yakuzas… La musique mène à tout !